Il est le seul choralien à avoir affronté Tony Parker et Nicolas Batum sur les parquets, mais ce n’est pas sa seule qualité. Pilier de la sélection finlandaise, Matti Nuutinen (26 ans, 2 m) possède un palmarès (2 titres nationaux) et une expérience internationale, avec la Finnish team comme en club. Ses qualités sportives et humaines en ont fait un premier choix pour Laurent Pluvy, et un coéquipier modèle au sein de la Chorale 2016/17.

« Matti, avec la Finlande tu avais poussé l’équipe de France en prolongation à l’EuroBasket 2015 sur le parquet de l’Arena de Montpellier. Quel souvenir en gardes-tu ?

C’était une compétition d’un très bon niveau, avec les meilleurs joueurs européens. Contre la France c’était notre premier match, chez eux, c’était un gros match pour nous et un match important pour eux également. Nous avions conscience que nous devions être prêts dès les premières secondes, que nous devions tous bien faire notre job pour donner du fil à retordre aux Bleus. On a perdu malgré tout après prolongation, car la France est une très bonne équipe. Mais ça reste un grand rendez-vous auquel nous avons participé dans une salle pleine, avec nos supporters qui étaient venus en nombre.

Avant de rejoindre Roanne, tu as déjà vécu une saison hors de Finlande, en Grèce ; ça facilite ton adaptation au club cette première expérience à l’étranger ?

Un joueur veut toujours évoluer au plus haut niveau qu’il peut atteindre. La saison dernière avait été ma première hors de Finlande. J’avais néanmoins déjà eu une première expérience internationale durant mes deux dernières saisons au pays avec l’Eurocup et la VTB League. Evoluer en Grèce ça a été une très bonne expérience, dans une des meilleures ligues européennes. Après ça je me suis engagé ici et j’en suis très heureux. Le niveau est bon, le championnat est serré. Je suis davantage prêt cette saison que lors de la précédente, j’essaie de progresser chaque jour et venir ici m’y aide.

La présence d’Antti Kanervo a pesé dans ton choix de t’engager à la Chorale ?

La présence d’Antti n’est pas la raison de ma venue. Bien sûr, c’était toujours agréable d’avoir un coéquipier qu’on connait déjà. Ce n’est pas ça qui m’a décidé, mais les informations que j’ai obtenu sur le club et sur la ville avant de m’engager. Avoir un compatriote ça permet quand même de pouvoir parler finlandais à l’entraînement et même en match, c’est un petit avantage ! »