Il est la définition parfaite d’une progression constante. A 21 ans, Thomas Ville est même devenu le gardien du temple de l’effectif choralien, lui qui a vécu de l’intérieur tous les soubressauts du club ces dernières années, des années ProA au maintien arraché sur le fil en ProB. L’ex Espoir complice de Guerschon Yabusele a pris du galon au fil des minutes qu’il a su grappiller, pour s’affirmer comme un élément incontournable de la rotation.
« Thomas, quels sont les sentiments qui traversent un jeune joueur lorsqu’il signe son premier contrat professionnel comme toi cet été ?
C’est beaucoup de satisfaction, c’est un aboutissement. Je suis arrivé au club en première année cadet, ça va faire ma huitième année ici. Signer mon premier contrat pro dans le club où j’ai débuté en cadet, c’est vraiment l’aboutissement de toutes ces années de formation, de travail.
De la descente en ProB aux pépins physiques qui ont frappé les titulaires sur les postes 1 et 2 ces deux dernières saisons, il y a eu un ensemble de facteurs qui ont favorisé ton éclosion ?
C’est sûr que s’il n’y avait pas eu toutes ces choses qui se sont passées dans le club, je n’aurais peut-être pas eu ce parcours jusqu’à maintenant. Les évènements ont fait que j’ai pu avoir des minutes, que j’ai pu saisir ma chance, et voilà le résultat. C’est sûr que si on joue, on peut montrer des choses, dans le cas contraire c’est plus compliqué.
Tu t’es imposé dans la rotation la saison dernière notamment grâce à ton intensité défensive. Cette saison avec Laurent Pluvy, tu as le souhait de pouvoir faire parler ton talent en attaque ?
Oui, mais sans perdre l’intensité que j’ai pu mettre en défense. Quand j’étais plus jeune, la défense j’en avais un peu rien à faire, j’étais vraiment préoccupé que par l’attaque. C’est en grandissant que j’ai compris que si je défendais plus, je me mettais en rythme en attaque. Cette année avec notre coach, il faut que je prenne plus de responsabilités que l’année dernière dans ce registre. Et c’est quelque chose qui me plait ! »