Après Alexandre Gavrilovic, poursuivons notre Revue d’effectif avec l’espoir choralien Thomas Ville (1,88 m, 20 ans), issu du centre de formation du club. Rencontre avec ce joueur qui a bien l’intention de prouver sur les parquets LNB qu’il peut franchir des paliers, à l’image de son ami choralien de la même génération, Guerschon Yabusele, transféré pendant l’été à Rouen en ProA.

Quel bilan fais-tu de la saison dernière à titre personnel ?

Il y a des points sur lesquels j’étais content de moi, notamment au niveau de l’investissement à l’entrainement, mais j’ai également été très déçu par moment. Par exemple, contre Antibes, j’ai eu l’opportunité d’avoir un bon temps de jeu en raison des blessures et je n’ai pas saisi cette occasion. Contrairement au match disputé à Boulazac plus tôt dans la saison, où j’ai démontré que je pouvais apporter à l’équipe et tenir un vrai rôle. C’est la régularité et la constance qui m’ont manqué très clairement l’année dernière.

Tu devais faire l’objet d’un prêt mais cela n’a pas pu se concrétiser, quels sont tes objectifs individuels pour cette nouvelle saison ?

Je reviens très revanchard et avec envie au sein de l’effectif choralien. J’ai des choses à prouver et à me prouver. Cette année, mon objectif est d’apporter régulièrement à l’équipe. Si je fais une bonne performance, il faut que je reproduise cela.

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Es-tu déçu de voir partir ton ami Guerschon Yabusele ?

Déçu oui, car on a évolué et grandi ensemble pendant 5 ans au Centre de Formation puis au sein de l’équipe professionnelle. Après, il est évident que c’était sans doute mieux pour lui de partir et d’aller se mesurer à la ProA. C’est aussi une source de motivation qui me pousse à encore plus travailler pour le rejoindre. J’ai ma propre carrière à mener, mais je dois essayer de suivre ses traces. Pour avancer, il faut se fixer des objectifs.

 

Considères-tu que ton avenir se situe au poste d’arrière plutôt que meneur de jeu ?

Dans le basket moderne, il est important d’être polyvalent. La saison dernière, je jouais meneur mais je pense être capable et je dois être capable de glisser sur le poste arrière. Je dois améliorer mes qualités de shoot pour pouvoir dégainer plus efficacement. Au niveau professionnel, je dois être un vrai combo capable d’alterner. Ce sont les exigences du haut niveau actuel.

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Sur quels points penses-tu que tu dois progresser pour te faire une place durable dans la rotation de Frédéric Brouillaud ?

J’ai encore plein de choses à travailler au niveau basket et développement physique, mais mon principal problème est mental. Je dois passer un cap dans la tête. Pendant l’été, j’ai fait un camp et j’ai eu l’occasion de cotoyer un coach mental qui m’a beaucoup aidé sur le sujet. Par exemple, je dois arrêter de me bloquer, de me frustrer dès que je fais une action négative sur le parquet. Mes coéquipiers et le coach ne m’en veulent pas forcément et pas tout le temps, donc il n’y a pas de raison que je me sorte tout seul de mon match et que je reste focalisé sur mon erreur. L’erreur est humaine, il s’agit juste de ne pas tout le temps reproduire la même.

Tu as signé quelques actions individuelles spectaculaires en Nationale 3 la saison dernière (voir la vidéo). Va-t-on voir ce Thomas Ville en ProB cette année ?

J’espère. C’est tout ce que je souhaite pour le public. Je vais d’abord jouer au basket, respecter les consignes et si je peux apporter du spectacle, ce sera une belle cerise sur le gâteau. Le spectacle, cela me plait en plus, donc ce serait bénéfique pour tout le monde. »

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