Les Espoirs de la Chorale de Roanne entament ce samedi soir leur seconde saison en NM3 (poule L), à Bourg-en-Bresse face à la réserve de la Jeu. Ce sera la première sous les ordres de Jordan Bernard. Le néo-coach roannais évoque « ses » espoirs pour cette nouvelle aventure.

« Jordan, sur un plan personnel, comment se sont passés vos premiers pas dans le club, entre la préparation des pros et des Espoirs ?

Très bien et à la fois assez compliqué.  Sur le plan personnel je trouve ce que je suis venu chercher, du basket de haut niveau. Malheureusement je ne peux pas être autant avec les pro que ce que j’aimerais, car il a fallu mettre en place beaucoup de choses au niveau du centre de formation, ce qui m’a pris beaucoup de temps.  J’espère qu’avec la reprise de la compétition et des semaines plus normales, je pourrais m’investir plus sur le groupe professionnel, pour continuer à progresser dans ma pratique d’entraîneur.

En terme de basket maintenant, le début de saison a été un peu compliqué, avec l’arrivée tardive de certains joueurs pro, ce qui a obligé Fred à prendre pas mal de joueurs du centre de formation. Puis sont arrivées les première blessures, je n’ai donc pas eu l’ensemble de mon groupe très souvent entre les mains. Malgré ces petites difficultés le groupe a travaillé dur et progresse vite, donc c’est très encourageant pour la suite, en témoigne nos bons résultats au tournoi de Villerest (finale contre l’Asvelà ou notre récent match contre Lagresle (victoire 83-52 à Mars).

La NM3, c’est un autre monde pour des jeunes qui sortent du niveau cadets France ?

Forcement ! D’un point de vue basket, le jeu est un peu plus brouillon en NM3, mais on y retrouve des individualités très intéressantes, notamment en terme de gabarit physique ou d’expérience de jeu. Nos jeunes U18 grandissent rapidement dans ce genre d’opposition.

Evoluer en NM3, est-ce une bonne chose pour des jeunes joueurs en formation, par rapport à un championnat Espoirs par exemple ?

Les deux championnats ont leurs caractéristiques propres, et par conséquent leurs avantages et leurs défauts. Je trouve le basket en Espoirs plus structuré, se rapprochant plus du basket que l’on peut retrouvé sur les championnats professionnels en termes de contenu. Le championnat de NM3 est un peu plus « brouillon » comme je le disais. Ce qui me semble par contre très intéressant en NM3 c’est qu’il faut gagner pour y rester alors qu’en Espoirs… Et c’est bien ce que l’on va demander à ces jeunes joueurs plus tard s’ils jouent à un certain niveau de jeu. Cette culture de la gagne et cette forme de pression est à mon sens primordiale à développer. Comme je l’ai dit plus haut, on retrouve également des oppositions très intéressantes pour nos jeunes qui doivent se frotter à des joueurs d’expérience comme Gaëtan Clerc à La Ravoire ou Boris Meno à Lons-le-Saunier.

Florian Chapuy, Thomas Ville et Pierre Brun sont intégrés au groupe professionnel : quelle sera leur utilisation en NM3 ?

Ils font également partie intégrante du groupe de NM3 et doubleront dès que cela sera possible. Ces jeunes joueurs ont besoin de s’exprimer et de jouer également pour continuer à se développer.

Quelles seront vos ambitions pour cette saison 2015/16, au-delà de la progression individuelle de vos joueurs ?

Au delà de la progression individuelle qui est notre objectif premier, nous souhaitons faire aussi bien voire mieux que la saison dernière. Finir dans les 3 premiers est un objectifs qui correspond à nos attentes. »

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