Il est la cerise sur le gâteau du recrutement de la Chorale, une belle cerise qui remplit aussi bien le short que les lignes de stats. Joe Burton, MVP ProB 2016, débarque à Roanne avec de l’ambition, après avoir manqué la montée d’un cheveu avec l’ALM Evreux. On lui a posé 3 questions au cœur de cette présaison.

« Joe, que retiens-tu de ta première saison en France : le titre de MVP ProB ou la finale perdue en Playoffs d’Accession avec Evreux contre Le Portel ?

La défaite en finale des Playoffs. Oui j’ai été MVP, mais on a perdu le dernier match de la saison face au Portel, donc la distinction personnelle n’a pas d’importance par rapport à cela.

Tu as suivi Laurent Pluvy d’Evreux à Roanne cet été, comment présenterais-tu ton coach ?

C’est un mec bien. Un bon entraîneur, très orienté sur l’attaque. Son ancienne carrière de joueur a une grande influence sur sa façon de diriger l’équipe et les joueurs, j’avais vraiment une bonne relation avec lui. A l’issue de la saison dernière à Evreux, il m’a proposé de signer à Roanne, de le suivre à la Chorale. J’avais d’abord répondu non dans un premier temps, j’ai mis cette offre de côté pour étudier les autres propositions que j’allais recevoir. Et puis j’ai réalisé que c’était la meilleure option qui s’offrait à moi, de poursuivre mon aventure en ProB sous ses ordres, et je suis vraiment très satisfait de mon choix de m’être engagé avec la Chorale.

Tu as la particularité d’être un Native american, une rareté dans le basket professionnel. Ton statut de basketteur professionnel te confère-t-il un rôle particulier au sein de ta communauté ?

Quand je rentre dans ma réserve chaque été, le président de la réserve me demande d’intervenir dans les écoles locales indiennes auprès des enfants, pour parler éducation, pour les exhorter à viser des études, avoir un diplôme, jouer au basket, car c’est un moyen d’accéder aux études. Il veut que je sois un modèle local compte tenu de mon parcours. J’aime ça, j’en suis fier, aller de réserve en réserve pour parler aux jeunes. Pas seulement pour les convertir au basket, mais pour les inciter à avoir une éducation, car les enfants d’où je viens y ont trop peu accès, ils vont rarement jusqu’au lycée. J’aimerais juste changer ça. En tant que native american, j’ai un lien avec les enfants de ma réserve. »