La Chorale Roanne Basket poursuit son périple en Jeep® ÉLITE avec un long déplacement à Pau pour y affronter l’Elan Béarnais samedi 20 mars à 19h, en match en retard de la 8e journée. Un duel pour le maintien avec le premier relégable, sur une terrible série de 10 défaites de rang en championnat qui a conduit au retour d’Eric Bartecheky sur le banc béarnais. A ce choc psychologique, il faudra ajouter un autre handicap pour les Roannais : l’absence d’Ekene Ibekwe, puisque l’intérieur americano-nigérian a déjà participé à la 8e journée avec Champagne Basket.
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Les voyages forment la jeunesse, mais ils fatiguent aussi les organismes. Et ceux des Choraliens n’ont pas été épargnés ces dernières semaines, avec des déplacements à Boulazac, Orléans, Nanterre et donc Pau en l’espace de deux semaines. Un tour de France en accéléré qui aura forcément son importance dans ce duel de bas de tableau entre le 17e et le 15e. Dans ce même laps de temps, Pau-Lacq-Orthez a disputé deux rencontres à l’extérieur à Monaco (102-95) et Bourg-en-Bresse (88-58), deux défaites qui sont venues alimentées une série de dix revers depuis début novembre. De quoi gommer le bon début de saison des Palois (3 victoires en 4 journées), parti en fumée avec le départ de Shannon Evans (22 points et 8 passes décisives en moyenne en 5 matchs). Cette mauvaise passe, qui a plongé l’Elan Béarnais dans la zone rouge (21% de victoires), a coûté la place de Laurent Villa, remplacé mercredi par le revenant Eric Bartecheky, déjà passé entre entre 2015 et 2017.
La Chorale a retrouvé la recette
Qui dit changement d’entraineur dit réaction du groupe, et c’est là que se situe en premier lieu le risque de ce long déplacement. L’autre, c’est la « non qualification » d’Ekene Ibekwe pour ce match en retard, puisque l’intérieur de Los Angeles a déjà disputé la 8e journée sous le maillot de Champagne Basket. Cela réduit la rotation dans la raquette et renforce la nécessité de gérer les fautes. Heureusement, les Choraliens se sont ôtés un peu de pression en allant renouer avec la victoire à Nanterre mardi soir (74-79), mettant un terme à quatre revers de rang. Surtout, cette sensation a rappelé aux hommes de Jean-Denys Choulet la voie à suivre pour gagner dans ce championnat : intensité et lucidité afin de ne rien gâcher et de ne jamais perdre le fil des matchs. Il est temps désormais de faire preuve de régularité pour s’éloigner plus concrètement de la zone de relégation.
Face à la défense le plus perméable de Jeep® ÉLITE (87,4 points concédés en moyenne), la Chorale aura tout intérêt à aller provoquer sous le contrôle d’un Sylvain Francisco retrouvé. Mais la formation choralienne devra avant tout étouffer toute velléité de réaction d’orgueil des Béarnais, avec du répondant dans le combat. La première mi-temps sera cruciale, raison pour laquelle il faudra davantage se référer aux récentes sorties à Orléans et Nanterre qu’à celles à Boulazac ou devant Gravelines-Dunkerque, qui avaient mis les Roannais dans la difficulté d’entrée !
