A Souffelweyersheim mardi, Ivan Almeida a signé son meilleur match statistique cette saison en ProB : 33 d’évaluation en 31 minutes, pour 26 points à 69% aux tirs (dont 6/8 à trois-points), 9 rebonds, 3 contres, 2 passes décisives en 2 balles perdues. « C’était juste un bon début de match », tempère l’ailier capverdien, déjà « focus » sur ses retrouvailles avec son ancien club samedi soir à la Halle. « Je veux juste rester concentré sur les autres matchs, on n’a pas gagné à Souffel, donc maintenant il faut se concentrer sur Lille. »

Le contraste est toutefois saisissant avec sa première sortie de l’année 2016 il y a tout juste trois mois (-5 d’évaluation à Denain). S’il n’est pas encore d’une régularité linéaire comme son coéquipier Steffphon Pettigrew, Ivan Almeida démontre qu’il est capable de compenser en défense ses sautes d’humeur en attaque. Dix rebonds contre Denain, quatre interceptions à Toulon et six contre Poitiers, trois contres à Souffel… Le leader d’attaque de la Chorale (14,3 points par match) est actif des deux côtés du parquet. « Mon truc c’est de voir dans le match où je peux apporter pour l’équipe, si c’est en défense c’est en défense, si c’est en attaque c’est en attaque. J’essaie de faire au mieux pour l’équipe. »

La lutte pour le maintien, l’ex-Lillois l’a déjà connue dans le Nord la saison dernière, avec qui il avait réalisé une fin de saison dantesque pour mourir tout près des Playoffs. « C’était un peu différent de notre situation actuelle », se souvient-il. « Après le changement de coach, il y a des joueurs qui ont mieux compris ce qu’ils devaient faire. On se battait ensemble en défense, on savait à qui donner la balle en attaque. On avait beaucoup plus d’opportunités de gagner des matchs, avec un jeu beaucoup plus constant. »

Mais au moment de retrouver certains de ses anciens coéquipiers samedi soir, dans un match crucial pour le maintien, Ivan Almeida ne versera pas dans les sentiments. « J’ai des potes là-bas mais ça ne change rien. Moi, je suis un compétiteur : quand je suis sur le terrain il n’y a pas de potes, je suis là pour faire gagner mon équipe. »