La Chorale Roanne Basket retrouve l’Astroballe ce dimanche 2 avril à 17h pour affronter l’ASVEL Lyon-Villeurbanne à l’occasion de la 27e journée de Betclic Elite. Un mois et demi après la dernière confrontation en Coupe de France, les Choraliens se rendent à Villeurbanne sans pression mais avec la conviction de pouvoir jouer le yeux dans les yeux avec le triple champion de France en titre.
En octobre dernier, la Chorale avait brisé une série de dix ans sans victoire à la Halle André-Vacheresse face au voisin villeurbannais en venant à bout de l’ASVEL (89-83), dans le sillage d’un Ronald March survolté (33 points). Le capitaine a remis ça ces derniers jours en passant encore 33 points au Mans puis 32 points à Gravelines. Il sera au rendez-vous pour guider ses coéquipiers à l’Astroballe, où la Chorale n’a battu les Rhodaniens qu’une seule fois, il y a… dix ans (72-75 le 22 mars 2013). Voilà un nouveau défi à la hauteur des hommes de Jean-Denys Choulet, qui ont déjà gagné six fois à l’extérieur en championnat pour treize déplacements. Stefan Moody, auteur de 30 points en Coupe de France dans cette même antre le mois dernier, aime briller dans ce genre de match, et Yannis Morin – qui avait été empêché de marquer le panier de la gagne au buzzer – est intenable depuis quelques semaines (17,6 points et 7,8 rebonds de moyenne en octobre).
L’ASVEL a passé la vitesse supérieure dans l’Hexagone
Côté villeurbannais, il existe deux ASVEL depuis quelques mois : une équipe imbattable sur la scène nationale (onze victoires consécutives entre Betclic Elite, Leaders Cup et Coupe de France) et une formation amorphe en Euroleague (onze défaites de rang). Avec un Nando De Colo clutch, le renfort de l’expérimenté Dee Bost et la présence dissuasive de Youssoupha Fall, le roster lyonnais est évidemment très supérieur sur le papier. Malgré les déboires récents (retrait de deux victoires), les Villeurbannais sont engagés dans une remontada au classement pour intégrer le top 4 avant la fin de la saison régulière.
Avec de nombreux supporters roannais dans les travées de l’Astroballe, ce derby sent la poudre !