La Chorale Roanne Basket retrouve le chemin des parquets de Jeep® ÉLITE samedi 6 mars à 18h30 Boulazac à l’occasion de la 23e journée. Le premier des six matchs qui attendent les hommes de Jean-Denys Choulet en mars, pas le moins important dans l’optique du maintien. Le BBD occupe en effet la dernière place au classement avec aucun succès pour huit défaites. C’est dire l’urgence pour le club périgourdin d’ouvrir son compteur, et ce d’autant plus face à un adversaire direct.

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C’est reparti ! Après avoir avancé au ralenti, la Jeep® ÉLITE hausse sérieusement le rythme avec 25 matchs de championnat à disputer d’ici le 15 juin pour la Chorale. La LNB a fait le choix de reprendre le fil du calendrier initial puis de rattraper les matchs reportés au-delà de la 34e journée, raison pour laquelle ce match retour précède l’aller entre Roannais et Boulazacois, reprogrammé le 12 mai prochain. Les deux équipes se sont néanmoins déjà affrontées en scrimmage : la Chorale l’avait emporté à l’Agora de Boulazac en décembre (82-89), mais le BBD avait surclassé le « retour » à la Halle André-Vacheresse en début d’année (68-87). Depuis, le visage des deux formations a changé avec notamment Ekene Ibekwe en renfort pour compenser les absences de Jackson Rowe (genou) et Boubacar Toure (suspendu) côté roannais, tandis que Boulazac a attiré l’ailier-fort sénégalais Mouhammad Faye pour remplacer numériquement le capitaine Jean-Frédéric Morency (adducteurs).

Le Palio a rarement souri à la Chorale : depuis sa première visite en ProA en 2013, elle s’y est inclinée cinq fois en six matchs officiels. La dernière mésaventure remonte au 11 février 2020 et une lourde défaite (96-77). Si les deux équipes se tiraient déjà la bourre pour le maintien, il y avait une différence notable avec le contexte actuel : les Périgourdins pouvaient s’appuyer sur le soutien de leur public, alors que la rencontre de samedi est à huis clos. Néanmoins, ce contexte n’exempte pas les Choraliens des efforts indispensables pour remporter ce type de duel de bas de tableau : intensité et agressivité des deux côtés du parquet, contrôle du tempo et limitation au minimum des pertes de balle pour ne pas donner de jeu rapide et de paniers faciles à des locaux en mal de confiance. Si l’adresse répond présent, les coéquipiers de Clément Cavallo pourraient reproduire la bonne opération réalisée à Chalon-sur-Saône avant Noël…