La Chorale Roanne Basket se déplace à Gravelines vendredi 17 décembre à l’occasion de la 12e journée de Betclic Elite. Un nouveau défi pour les hommes de Jean-Denys Choulet, portés par une magnifique série de quatre victoires consécutives mais rarement à la fête à Sportica ces dernières années. A la lutte pour le maintien ces deux dernières années, Roannais et Gravelines cohabitent actuellement en milieu de classement. Un match spécial pour Louis Marnette, formé chez les Maritimes.

Cette Chorale ne cesse de nous surprendre depuis plusieurs semaines. Après un début de parcours alarmant, elle a su trouver son basket et son rythme de croisière avec à la clé cinq victoires sur les six dernières journées et un bilan désormais positif. Deuxième attaque, troisième à l’adresse à 2 deux-points, quatrième aux passes décisives, aux contres et aux fautes provoquées : il se dessine en creux une équipe spectaculaire et généreuse, où le danger est partagé. Six joueurs émargent à dix points et plus !

Plus de dix ans sans victoire choralienne à Gravelines

A Gravelines, le trio US Taylor-Reed-Jenkins est lui aussi productif (entre 13 et 15 points) tout comme Kenny Kadji, le pivot camerounais alignant 13 points et 5 rebonds en moyenne. Néanmoins, John Jenkins est actuellement suppléé par l’ancien portelois Sheldon Mac, ce qui n’a pas empêché de dynamiter Cholet à la Meilleraie la semaine dernière (74-90). Auparavant, c’est Le Portel qui avait mordu la poussière comme rarement dans l’Opalico (101-58). Prendre une rouste à Sportica, les Choraliens connaissent cette sensation : ils s’y étaient inclinés de 29 et 34 points lors de leurs deux dernières visites en 2020 en Jeep Elite.

Plus largement, les récentes confrontations parlent largement en faveur des Maritimes : la série en cours est de six victoires en matchs officiels pour eux, et même de huit succès à domicile. Il faut ainsi remonter à 2013 pour trouver signe d’une victoire roannaise contre le BCM Gravelines-Dunkerque, et même à 2011 pour une performance à Sportica (74-80), un soir où Philippe Braud avait dégainé un 6/6 à trois-points. Toutes les séries sont faites pour être arrêtées !