La Chorale Roanne Basket reçoit la LDLC ASVEL dimanche à 19h en clôture de la 6e journée de Jeep® ÉLITE. Un Derby à guichets fermés puisque les 5000 billets sont tous partis pour le retour du choc historique face au voisin villeurbannais. Encore une fois, le public roannais répond présent ! Et il ne sera pas de trop pour pousser la Chorale dans une période difficile. Après le retrait de Laurent Pluvy, c’est Maxime Boire assisté de Raphaël Gaume et Jordan Bernard qui mènera l’équipe vers ce duel déséquilibré sur le papier, entre le plus gros et le plus petit budget du championnat.
Se relever et se révéler face à l’ogre villeurbannais
Après trois défaites lors des trois dernières journées de Jeep® ÉLITE, la Chorale cherche un second souffle et c’est la plus belle des affiches qui s’offre à elle pour trouver l’étincelle. Elle affichera un visage inédit pour tenter de surprendre l’ogre du basket français, qui a ramené le drapeau tricolore en Euroleague sous l’impulsion de son président Tony Parker. Lyon-Villeurbanne se présentera à la Halle André-Vacheresse auréolée du doublé championnat-Coupe de France et d’un début de saison réussi (6 victoires en 6 journées), qui le place déjà en tête du classement. A cela s’ajoute ses débuts convaincants en Euroleague, avec deux succès à l’Astroballe contre des poids lourds du basket européen (Olympiakos et Panathinaikos), à peine ternis par une sévère défaite à Munich (-41) puis une défaite logique à Kaunas (70-56) ce vendredi.
Dans le calendrier surchargé de l’ASVEL, le déplacement à Roanne constitue une escale entre deux sorties en Euroleague, vendredi à Kaunas donc et mardi contre Baskonia. La gestion de l’effectif fera partie de l’équation pour l’entraineur Zvezdan Mitrović, qui doit composer sans Théo Maledon et Adreian Payne mais dispose d’un roster XXL pour faire face à ce type de situation. Des JFL internationaux (Kahudi, Diot, Jackson, Jean-Charles), des US solides (Lighty, Taylor, Jekiri) : le danger est partout, l’expérience déborde et le talent ne fait aucun doute. Mission impossible ? Oui de toute évidence si l’on est cartésien et pragmatique. Non si l’on se réfère à l’ADN de la Chorale et que l’on croit dans le potentiel, la capacité de réaction et les qualités de ce groupe qui ne demande qu’à les exprimer.
Le duel : Ian Miller vs Edwin Jackson
L’arrière formé à l’ASVEL et de retour au club cet été garde un bon souvenir de la Halle André-Vacheresse : il y avait inscrit 44 points sous le maillot villeurbannais lors de la 30e et dernière journée de ProA en mai 2014, le dernier match de la Chorale dans l’élite avant de descendre à l’étage inférieur pour un bail de cinq ans. Depuis, Edwin Jackson a goûté à l’Espagne, à la Chine et même au championnat monténégrin avant de revenir au bercail pour l’aventure Euroleague. Il sort d’un match à 24 points lors du Clasico contre l’Elan Béarnais. Son vis-à -vis Ian Miller possède lui aussi une vraie capacité à se créer son shoot et à réaliser des séries. Ça promet !