Les matchs s’enchainent à un rythme effréné dans la dernière ligne droite de la saison : 48 heures après un déplacement infructueux à Châlons-en-Champagne, la Chorale de Roanne reçoit Le Portel ce lundi 17 mai à 19h pour le compte de la 12e journée de Jeep® ÉLITE. L’urgence couve après six défaites consécutives en championnat : il faut gagner pour rester au-dessus de la ligne de flottaison. Mais Le Portel s’était imposé à l’aller, a eu tout le loisir de préparer ce rendez-vous et pourrait déjà presque assurer son maintien avec un succès dans la Loire.

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Les revers s’accumulent et la frustration aussi, car la Chorale aurait pu achever la semaine avec deux victoires si elle avait su se montrer décisive dans le money time… ou si elle avait convenablement entamé les deux rencontres face à Boulazac (91-94) et Champagne Basket (83-81). Au lieu de cela, elle voit sa marge fondre sur la zone rouge et la pression augmenter à l’heure d’entamer une série de quatre matchs à domicile. Jean-Denys Choulet a enregistré le retour à la compétition de Juvonte Reddic samedi, et il espère que d’autres bonnes nouvelles viendront rapidement étoffer son équipe pour disposer de davantage de munitions en cours de match. Mais il a aussi eu la confirmation que lorsque ses joueurs sont tournés vers le même but, ils sont capables de prendre le dessus sur leurs adversaires. Reste à appliquer la recette sur quarante minutes et non pas une mi-temps.

Le Portel à l’aise face aux mal classés

De son côté, Le Portel se rapproche de son but, à savoir se maintenir sans sueurs froides. L’équipe porteloise compte déjà 11 victoires et elle a su faire le plein face à des mal classés. Lorsqu’elle perd, elle perd très nettement puisque deux tiers de ses défaites ont été concédées avec plus de vingt points d’écart. Mais lorsqu’elle gagne, elle sait choisir ses victimes : l’ESSM est à 8 victoires pour 5 défaites contre ses huit poursuivants au classement, quand la Chorale affiche un bilan inverse face aux formations de la deuxième moitié du tableau (5 victoires, 8 défaites)… CQFD.

Eric Girard peut s’appuyer sur l’expérience et le fighting spirit de ses troupes, qui avaient su faire déjouer les Roannais à l’aller (79-77) lors d’un match que les coéquipiers de Sylvain Francisco auraient là aussi pu gagner sur la dernière possession… Il s’agira donc de conjurer le sort !