Chorale vs Rouen : la preview

La Chorale Roanne Basket affronte Rouen Métropole Basket vendredi 4 avril à 20 heures à la Halle André-Vacheresse à l’occasion de la 31e journée de ProB. Deux équipes en quête de rebond pour atteindre leurs objectifs respectifs : le top 4 pour les Choraliens, les Playin pour les Normands.

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Gagner à domicile, une bonne habitude

La lutte pour les places qualificatives aux Playoffs d’Accession fait rage dans la dernière ligne droite de la saison régulière. Avec un rythme de 50% de victoires depuis début novembre, la Chorale a l’obligation de ne rien laisser en chemin devant son public, compte tenu de ses difficultés à s’imposer en déplacement. Cela tombe bien, elle a remporté douze de ses quatorze matchs de championnat à la maison depuis le début de la saison. Un parcours qui lui permet de rester en course pour accrocher la 4e place, qu’elle partage avec l’Alliance Sport Alsace et Aix-Maurienne.

La maladresse à Caen (3/24 à trois-points) a repoussé l’idée d’une série de succès (défaite 76-67), il faudra donc de nouveau faire preuve d’efficacité à domicile pour espérer enclencher une dynamique. La dernière victoire étriquée contre le SCABB (89-84) a rappelé la nécessité de faire preuve de constance sur 40 minutes pour s’éviter des situations périlleuses. Les hommes de Thomas Andrieux sont prévenus et conscients de l’enjeu.

Rouen défend le fer

Car Rouen ne fera pas de cadeau. A l’aller fin octobre (75-90), les Rouennais avaient été pénalisés par leur faible pourcentage à longue distance (4/31 à trois-points), mais depuis ils sont montés en puissance. Les Normands s’étaient repositionnés avec une série de sept victoires de rang en fin d’année dernière, et ils ont récidivé récemment avec quatre succès consécutifs, avant de piocher lors des deux dernières journées (défaites à Boulazac et face à Antibes).

Le RMB a des atouts à opposer aux Roannais, à commencer par une solide défense (80 points concédés par match en moyenne) avec notamment 3,7 contres par match et une domination régulière au rebond (+6,5) grâce à la forte densité athlétique du roster. Les snipers rouennais ne sont pas en reste (36,4% à trois-points), ce qui demande une vigilance de tous les instants, au sein d’une équipe où le responsabilités en attaque sont largement réparties.

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