La Chorale de Roanne a terminé la saison régulière de ProB par une défaite, à Poitiers (79-75), qui la relègue à la 8e place au classement final. En Playoffs d’Accession, les hommes de Fred Brouillaud devront aller défier Boulazac vendredi 29 mai, avant de les recevoir à la Halle dimanche 31 mai pour le match 2 (match 3 éventuel à Boulazac mardi 2 juin). Le vainqueur de cette série croisera le vainqueur de Denain-Orchies en demi-finale. Dans l’autre partie de tableau, Hyères-Toulon affrontera Le Portel, et Nantes devra se défaire d’Antibes. Dominée au rebond (12 prises offensives pour Poitiers), en perte de repères et de sérénité dans le money time, la formation roannaise a lâché un match qu’elle a longtemps contrôlé. Une victoire ne lui aurait toutefois pas suffi pour prendre la 5e place synonyme d’avantage du terrain au 1er tour des Playoffs. Maigre consolation.
Desroses en mode Playoffs
A trois-points, au dunk, Raphaël Desroses illumine la première mi-temps de toute sa palette offensive. L’ailier choralien y inscrit 17 points (à 100% aux tirs), contribuant à la belle entame roannaise. Mais il n’est pas le seul à trouver ses aises derrière l’arc : le 2/2 à trois-points d’Andre Young participe également à l’avantage au score des Choraliens (42-44, 20e). Un écart sans marge, la faute à un Arnauld Thinon également en surchauffe (12 pts à 4/6 à trois-points) et à un rebond défensif pas assez sécurisé (8 prises pictaviennes sous le panier roannais, pour 15 points sur 2e chance).
Money time cruel
La menace d’un retour pictavien se faisait grandissante, sous l’impulsion de Kevin Harley et Andrew Fitzgerald, mais Raphaël Desroses remettait ses habits de Superman pour atteindre la barre des 25 points et maintenir son équipe devant au score (62-64, 30e). A l’approche du money-time, Poitiers baissait en intensité au niveau de l’adresse, mais la Chorale n’en profitait pas pour creuser l’écart… Et c’est Soliman, l’ancien roannais, qui faisait la bascule au score (74-73, 38e). La Chorale avait plusieurs occasions de reprendre la main, mais deux échecs aux lancers de Steed Tchicamboud, et plusieurs coups de sifflet contraires, compromettaient les chances roannaises d’arracher une prolongation.