La Chorale Roanne Basket se rend au Mans ce vendredi 25 mars à 20h pour le compte de la 24e journée de Betclic Elite. Un déplacement jamais évident pour les Choraliens, qui ne l’ont emporté qu’une fois en dix-huit matchs à Antarès depuis 20 ans ! Mais cette équipe roannaise est capable de donner du fil à retordre au MSB… à condition de résister au défi physique et d’artiller avec justesse à longue distance. Et de composer sans son meilleur scoreur, Johnny Berhanemeskel, à l’arrêt.
Après trois défaites de rang, la Chorale ne peut pas faire l’impasse sur le moindre match sur les dix au programme d’ici la fin de la saison. Pas même les deux déplacements qui l’attendent, d’abord au Mans puis à Limoges, face à des adversaires de renom qui se dirigent vers les Playoffs. L’adversité sera évidemment redoutable face à des rosters plus riches et denses, mais les Roannais connaissent la donne : ils doivent surperformer pour alimenter leur compteur. Ils avaient su le faire notamment lors de leur double confrontation face au leader Boulogne-Levallois, rien n’interdit de reproduire un tel exploit au Mans.
Le Mans, c’est solide
Car gagner au Mans serait une performance XXL. Seuls l’Elan Béarnais, le BCM Gravelines-Dunkerque et l’ASVEL y sont parvenus cette saison, d’autres s’y sont cassés les dents à l’image des Mets, du CSP, de la SIG, de la JL Bourg ou encore de Nanterre. Le MSB encaisse moins de 80 points par match et figure en tête des passes décisives et des rebonds. L’équipe d’Elric Delord fait mal physiquement à ses adversaires, là où la Chorale joue davantage en transition et s’appuie sur le tir à trois-points. Deux philosophies différentes qui promettent un duel intéressant.
A l’aller, les Manceaux étaient venus l’emporter à Roanne (72-84) à la veille du réveillon de Noël. Sans Scott Bamforth, ils restent sur deux revers sur les trois dernières journées. Raison de plus de prendre la venue des Roannais au sérieux, malgré l’absence de l’arrière canadien Johnny Berhanemeskel. Le meilleur scoreur de Betclic Elite s’est en effet vu délivrer 10 jours d’arrêt en raison d’une lésion musculaire au mollet droit. A ses coéquipiers de faire vibrer la ficelle pour surprendre le MSB !