Palmarès & Histoire

Découvrez les étapes marquantes et les succès qui ont façonné notre parcours et notre héritage.
1959
Champions de France Nationale 1
1960
Champions de France Cadets
1964
Finaliste de la Coupe de France
1967
Champions de France Juniors
1973
Champions de France Juniors
1975
Champions de France Juniors
1981
Champions de France Nationale 2
2002
Champion de France Espoirs Pro B
Champion de France Minimes A
2005
Champion de France Cadets
2007
Champion de France Pro A
Vainqueur de la Semaine des As
2008
Finaliste de France Pro-A
contre Nancy (101-69)
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Écrivons la suite de l'histoire ensemble

L'histoire

1932 : Tout à commencé par des chansons

Depuis 1932, date symbolique de la création de la FIBA et de la FFBB, le quartier Mulsant possédait sa Chorale de chant, fondée par des instituteurs, dont Élie Vieux. À une époque où les groupes de jeunes chanteurs étaient rares, les jeunes choraliens et la ville de Roanne connurent un succès sans précédent, jusqu’en 1936.

Pour éviter la dispersion des élèves vieillissants, la chorale scolaire fut d'abord remplacée par une section de cyclotourisme, le vélo étant alors un moyen de transport très répandu. Cependant, l'enthousiasme s’essouffla rapidement et, avec l’essor des sports collectifs, une section basket fut créée en 1937 sous l’impulsion d’Henri Rhodamel, premier président du Groupe Sportif de la Chorale Mulsant.

1941 : l’apparition d’un prodige, André Vacheresse

En 1941, un jeune garçon hésite entre le basket et le football. Il choisit finalement le basket, et c'est ainsi qu’André Vacheresse fait ses débuts dans son club de toujours : la Chorale de Roanne !

Sous son impulsion, les Juniors atteignent les demi-finales du Championnat de France en 1946, avant de remporter la compétition l’année suivante, offrant ainsi à la Chorale son premier trophée. À seulement 18 ans, Vacheresse devient capitaine de l’équipe fanion et prend en charge les entraînements. Son talent attire l’attention de Robert Busnel, sélectionneur de l’équipe de France, où il deviendra un élément incontournable (70 sélections, 3 podiums européens).

L’ascension de la Chorale au plus haut niveau repose aussi sur la gestion rigoureuse de son président-fondateur, Henri Rhodamel. Visionnaire et passionné, il lance un projet audacieux : doter le club d’un gymnase couvert, alors que les matchs se disputaient en extérieur, au Hall de l’Agriculture. Avec la croissance du nombre de licenciés, la nécessité d’une infrastructure adaptée devient évidente. Malgré des ressources limitées et un risque financier élevé, Henri Rhodamel et quelques dirigeants décident de financer, sans subvention, la construction du Palais des Sports, sur un terrain offert par la Ville de Roanne.

Le 3 décembre 1949, le Palais des Sports et ses 1 200 places sont inaugurés avec la venue de l’AS Villeurbanne, en présence de nombreuses personnalités de l’époque. Un tournant décisif pour la Chorale.

1953 : L’ACCESSION À L’ÉLITE

Après trois années de désillusions, la Chorale accède pour la première fois de son histoire à la Division Nationale en 1953, en battant Monaco 52-44. Porté par un André Vacheresse flamboyant et ovationné par le public, le club atteint enfin son objectif. Avec modestie, le président Henri Rhodamel déclare : « Enfin, nous l’avons, cette Division Nationale ».

Cette montée marque un tournant : la structure administrative du club se professionnalise avec le dépôt de nouveaux statuts et l’installation du siège social rue Albert Thomas. La formation des jeunes prend également un nouvel essor avec la création d’une équipe minimes, qui verra émerger un certain Alain Gilles.

Dès sa première saison dans l’élite, la Chorale (2e de la poule A) passe tout près d’une finale du championnat de France. La saison suivante (1954-55), la préparation est perturbée par l’appel sous les drapeaux de plusieurs joueurs. Malgré cela, l’équipe d’André Vacheresse reste invaincue au Palais des Sports et atteint les quarts de finale de la Coupe de France. Sur la scène internationale, Vacheresse, Maurice Marcelot et Yves Gominon brillent sous le maillot tricolore, tandis que Jean Chaptard et Roger Guillaume participent aux Championnats du monde militaire au Caire.

1959 : LE PREMIER TITRE NATIONAL

Après plusieurs années de persévérance et trois échecs successifs en demi-finales, la Chorale décroche enfin son premier titre national lors de la saison 1958-59. Malgré les tourments de la Guerre d’Algérie, l’équipe parvient à se hisser jusqu’au sommet en éliminant le PUC en demi-finale à Lyon (53-51), avant de s’imposer face à l’ASVEL en finale à Tours le 28 février 1959 (67-52), remportant ainsi le Championnat de France de Nationale 1.

Mais dès 1960, la Chorale retombe dans l’anonymat du championnat. La relève se fait toutefois sentir avec les cadets, qui sauvent la saison en devenant Champions de France, emmenés par un jeune talent prometteur : Alain Gilles. Malgré ses performances remarquables et une sélection en équipe de France à seulement 16 ans, le club peine à retrouver les sommets lors des deux saisons suivantes.

L’orgueil des Choraliens finit par payer : en 1963-64, la Chorale termine à une honorable quatrième place et atteint la finale de la Coupe de France contre Le Mans. Une finale houleuse qui se termine à 7 joueurs sur le terrain, et une défaite frustrante (70-68).

Deux saisons de purgatoire

Après une saison prometteuse, la Chorale connaît un déclin progressif. En 1965, elle frôle la relégation mais est sauvée par une réforme fédérale instaurant quatre poules de huit équipes. L’intersaison est marquée par le départ d’Alain Gilles pour l’AS Villeurbanne, un coup dur qui provoque de vives réactions. L’instabilité se poursuit, et malgré une lutte acharnée, le club finit par descendre en 1967 après 14 années en Nationale.

Ironie du sort, cette même année, les juniors sont sacrés Champions de France, portés par un certain "Fanfan" Monestier, qui deviendra une figure emblématique du club durant plus de quinze ans.

Le purgatoire ne dure que deux saisons. Après un échec de justesse en 1968, la Chorale remporte sa poule en 1969 et retrouve enfin la Nationale 1.

Dick SMITH, premier américain

En l’espace de deux saisons, le basket français adopte le modèle américain, chaque équipe de Nationale 1 intégrant des joueurs étrangers. Henri Rhodamel, président de la Chorale, réussit à attirer Dick Smith, qui évoluait au S.A. Lyon, pour renforcer l’équipe roannaise.

Le retour parmi l’élite est compliqué, mais la formation locale brille. Lors de la saison 1971-72, les cadets, coachés par Paul Rhodamel, frôlent un doublé historique : champions de France UFOLEP après leur victoire contre Tours (45-22), ils échouent en finale FFBB face à Dijon après prolongations (55-51).

En 1972-73, la Chorale termine 8e, stabilisant sa place dans l’élite. La jeunesse roannaise continue d’exceller : les juniors décrochent le titre national et Dick Smith, désormais joueur-entraîneur, mène l’équipe à une saison remarquable conclue par une 6e place, synonyme de qualification pour la Coupe Korac.

Les Juniors, champions de France

La saison 1974-75 s’annonce prometteuse, marquée par un nouveau sacre des juniors de Paul Rhodamel, qui décrochent le titre de champion de France en battant l’ASVEL.

L’équipe première, quant à elle, termine 11e, mais subit un coup dur avec le départ de Dick Smith pour les États-Unis. La saison suivante (1975-76), la Chorale perd sa place en Nationale 1, signant la fin d’une ère. Henri Rhodamel quitte alors la présidence du club.

S’ensuivent six saisons mouvementées jusqu’en 1981, où Jacky Marin succède à Paul Rhodamel à la tête du club. Dès sa première année, il mène l’équipe au titre de champion de France de Nationale 2 après une victoire en prolongation contre Vichy (102-96). Malheureusement, la saison suivante, la Chorale échoue dans son match décisif contre Mulhouse et redescend en Nationale 2.

1982-1983 : UNE SAISON DIFFICILE

Après un bref retour en N1, la Chorale, entraînée par Pupunat, traverse une saison difficile et perd le match du maintien, retournant ainsi en N2. Ce championnat impitoyable, avec une seule possibilité de remontée en N1, semble offrir peu d’espoir de retrouver l’élite. À cela s’ajoutent trois départs majeurs : Hairston part pour Pau-Orthez, Sprewer, “l’homme volant” adoré du public, et Jacques Odin, l’entraîneur, qui est remplacé par Bernard Fatien. Ce dernier, en désaccord avec les dirigeants, sera remplacé par le duo Yvon Leca / Alain Monestier jusqu’à la fin de la saison 1984-1985.

Lindsey HAIRSTON

Né le 8 décembre 1951 à Détroit, mesurant 2,03 m, Lindsey Hairston débute le basket à l’âge de 11 ans, d’abord à l’école, puis à l’université. Il fait ses débuts professionnels à Détroit avant de venir en France jouer à Valenciennes pendant deux ans. En 1977, il rejoint la Chorale de Roanne.

Claude ERIGNAC, grand supporter de la Chorale

Claude Erignac, alors préfet de Roanne, était un fidèle supporter de la Chorale. Présent à tous les matchs de l’équipe, il était également joueur actif en équipe 3 de l’ASR. Nommé à Auch (Gers), il est resté un ami proche et un grand soutien de l’équipe roannaise jusqu’à sa fin tragique à Ajaccio, où il occupait le poste de préfet de Corse.

La remontée vers l’élite

À la fin de la saison 84-85, l’équipe Cadets, coachée par Gilles Tillon, devient Championne de France après une finale remportée à Châteauroux contre Nice. Il faut remonter à 1960, avec l’équipe où figurait Alain Gilles, pour retrouver un tel titre de Champion de France Cadets. Les jeunes de cette époque, tels que Fiscal, Coutaudier, Goyet, Breat, Raymond, Zeyrioud, Gilles (fils d'Alain), Leca, Plasse et Benamar, ont marqué l’histoire du club. La saison suivante, Guy Parent est nommé Président et Jacquemaut, ancien joueur de Vichy, devient entraîneur. La Municipalité de Roanne s'engage pleinement en soutenant la Chorale comme club pilote, afin de l’aider à retrouver l’élite le plus rapidement possible.

Plus de 30 ans après leurs exploits les Cadets 84/85 et le Espoirs 87/88 Choraliens se sont réunis (cf Progrès /Jacques ODIN)

Christophe GREGOIRE

Christophe Grégoire rejoint le club l’année suivante, accompagné de Jean-Pierre Morateur, tandis que Jean-Marc Ducard met fin à sa brillante carrière choralienne pour rejoindre la J.A. Le Coteau. En 1987, la Chorale quitte enfin la N2 pour rejoindre la N1B. Alain Thinet, en provenance de Vichy, arrive en tant que deuxième meneur, rejoint par Terry Stott, Mike Gonsalves de St Quentin, Al Beal et Sadi Diagne.

La nouvelle Halle des Sports voit le jour. Sous la pression du président Parent et de ses dirigeants, et alors que la FFBB exige du parquet dans les salles de basket, la Municipalité décide de construire une salle plus spacieuse (3200 places) et mieux adaptée au haut niveau. Au début de l’année 1989, le président Parent démissionne et quitte définitivement le club. Il est remplacé par le tandem Jacky Marin/Gérard Blanc jusqu’à la fin de la saison, qui se termine en apothéose par la remontée en Elite.

Le Club se structure

L’arrivée d’André Reynaud, responsable du développement du sponsoring, a un impact immédiat, soutenu par l’appui du magasin Leclerc. Cela permet de concrétiser de nouvelles arrivées, dont celles de Thirdkill et Smith pour la saison 89-90. Thirdkill, champion NBA surnommé « le Sheriff », sera le joueur américain le plus talentueux à avoir évolué à la Chorale, et il permettra au club de se maintenir après une saison moyenne, mais marquée par des exploits comme les victoires contre Pau, Mulhouse et Antibes. La Halle devient l’une des salles les plus chaudes de France, avec un public record.

L’année suivante, le début de saison est difficile. Cependant, grâce au soutien du Crédit Agricole et de son nouveau directeur, Jean Boulais, le club recrute la doublette Fennis Dembo/Cédric Henderson, ce qui change complètement le visage de l’équipe. Les résultats s’améliorent, et la Chorale sauve sa place parmi l’élite, avec un inoubliable train spécial pour Monaco, organisé par l’Amicale des Supporters. Le match sera gagné à Monaco sous les yeux ravis de 400 supporters choraliens.

En 1991-92

La Chorale connaît sa meilleure saison, qui lui permet d’atteindre les Play-offs, où se confirme tout le talent de Franck Bouteille, un jeune joueur formé au club, qui avait déjà fait son apparition en 1990-91. Le duo Dumbo/Henderson, accompagné de Grégoire, Diagne, Gonsalves, Gazzetta, Baufils, Bouteille (international militaire et Champion du Monde), Macquet (lui aussi issu du Centre de Formation), Vechambre et Ville, élève la renommée de la Chorale à son plus haut niveau. Pendant ce temps, Alain Thinet est désigné Entraîneur de l'année par ses pairs.

Naissance de la Chorale +

Il convient également de souligner la décision de créer, sous l’impulsion de Jean Dalaudière et Serge Lavignotte, soutenus pour la mise en place par le responsable marketing André Reynaud, un Club des Partenaires Sponsoring CHORALE+. Cette initiative, magnifiquement relayée par la suite, sera déterminante pour la vitalité et l’assurance financière du club.

La première “cuvée” CHORALE+, composée de 51 membres, se distingue par son premier président, Michel Nave, et un bureau déjà entreprenant, dont la vitalité exemplaire marquera le début de cette aventure.

En 1992-93, l’Elite se resserre à 14 clubs, et la Chorale, après une saison difficile, ne parvient pas à assurer son maintien. L’arrivée de Ron Davis ne parvient pas à combler le départ de Dembo, parti pour d’autres horizons, tandis que Henderson, opéré de la voûte plantaire, se soigne mal et devient l’ombre de lui-même…

Le club espère néanmoins être sauvé, car Sceaux, qui devance la Chorale d’un point au classement final, déclare ne pas avoir les moyens de continuer dans l’Elite. Cependant, cela ne se concrétise pas.

Des retraits de sponsors importants aggravent les difficultés financières, laissant la Chorale dans une situation critique en cette fin de saison. La saison est d'autant plus endeuillée par la disparition tragique de Bernard Fatien, ancien joueur, entraîneur et formateur du club pendant de nombreuses saisons, qui était devenu entraîneur à Chalon-sur-Saône.

Saison 1993-94

Pour ses retrouvailles avec la PRO B, la Chorale aura connu des hauts et des bas. Irrésistible dans sa salle, elle s'est pourtant retrouvée étrangement à court d'arguments décisifs lors de ses déplacements à l'extérieur.

Avec l’arrivée en renfort de nombreux dirigeants de Chorale+, une nouvelle ère pour l'équipe a donc commencé. Il est désormais temps de renouer avec le public. Tout le monde s’active pour redonner au club l'énergie nécessaire.

Le Kop des supporters, animé par Jean-Pierre Fargeot, a également mis tout en œuvre pour soutenir l’équipe, en organisant une grande tombola avec, comme lot principal, un séjour de 10 jours à New York.

Saison 1994-95

Cette saison est marquée par de profonds bouleversements, avec la démission de Gérard Blanc, l’arrivée de Yves Le Gaillard, et le retour d’André Reynaud.

L’équipe de la saison précédente subit un grand remaniement, avec l’arrivée prometteuse du meneur exceptionnel Oliver Taylor (qui sera élu meilleur joueur de PROB à son poste en fin de saison), ainsi que Darrell Mims. Gilles Versier, jusqu’alors entraîneur des Espoirs, prend les rênes de l'Équipe 1. L'équipe termine la saison sur une belle note, bien que des blessures graves affectent Gazzetta, Besson et Taylor lors des Playoffs, compromettant ses chances.

La Chorale échoue à accéder à la division supérieure, perdant contre Tours lors des demi-finales des Playoffs. Cette période difficile met le président Yves Le Gaillard et son comité directeur face à une situation financière délicate. Malgré ces obstacles, chaque membre du club se mobilise pour éviter un dépôt de bilan.

Bien que la montée ait échappé de peu, cet échec supplémentaire n’empêche pas l’organisation du premier Tournoi d'Été, avec l’ASVEL qui remportera le challenge.

Saison 1995-96

À noter, le 1er juin 1996, le changement de statut juridique du club, qui devient une S.A.O.S. au capital de 250 000 francs, avec un appel d’action nominative de 500 francs.

La section des équipes jeunes et Espoirs conserve son statut d’Association Chorale Roanne Basket. Yves Le Gaillard reste Président de la S.A.O.S. tandis que Paul Rhodamel devient Président de l’Association, qui compte alors 160 licenciés.

Cette saison, après de grandes promesses, est marquée par une malchance noire. L’arrivée attendue mais trop tardive de John Best ne change rien à la situation. De plus, des tensions dans le groupe jouent un rôle négatif, avec des joueurs comme Tommy Davis et Oliver Taylor qui ne remplissent pas leur rôle, tout comme Franck Bouteille, victime d’une grave blessure à la cheville et longtemps absent des parquets.

Sous la pression des résultats, Gilles Versier est remplacé le 6 février 1996 par son assistant de l'époque, Patrick Macazaga. À la même date, Yvon Leca prend les rênes du Centre de Formation.

Il convient de souligner une belle performance en Coupe de France, avec une victoire sur le champion en titre, Antibes, suivie d'une défaite… inattendue après une première mi-temps exemplaire contre Gravelines.

Saison 1996-97

Une saison encore difficile où les préoccupations liées au sauvetage financier prennent le pas sur l’aspect sportif, et où la pression reste immense sur le Président Le Gaillard et ses dirigeants. Ils parviennent à joindre les deux bouts, mais au prix d’efforts considérables.

Il y aura pratiquement deux équipes au cours de la saison, avec des départs douloureux, comme ceux de Bouteille et Taylor, toujours sous la pression financière. D’autres départs sont motivés par la performance, comme ceux de Chambers, Vial et l’entraîneur Jean-Marc Dida, remplacé par Macazaga en fin de saison.

Heureusement, l’embellie de "CHORALE+", avec Michel Pouyot comme Président, continue et soutient le club dans cette conjoncture délicate. Cela constitue un appui précieux pour maintenir la confiance de l’environnement politique et bancaire envers la Chorale.

Saison 1997-98

Encore une saison difficile sur le plan sportif, marquée par un “défilé” de joueurs américains qui n’ont pas réussi à concrétiser les espoirs placés en eux !

Ainsi, les joueurs Bennett, Bowers (une énorme déception pour cet ex-Villeurbannais), Cippola, Harper et Lancaster arrivent… puis repartent, tandis que les jeunes français comme Tailleman, Besson, Thévenon et Macquet subissent les conséquences de cette instabilité chronique, laissant l’entraîneur Macazaga dans une position délicate.

Cette saison reste pénible, mais l’essentiel est préservé : le club survit, même si un trou financier persiste depuis quatre ans, et commence à se combler peu à peu.

Il est à noter qu’une belle initiative a eu lieu le 15 novembre 1997, avec la mise en place d’une opération “LITHO GRANGER”, sur un projet et une idée de Michel Bonnabaud, accompagnée par une exposition sur la Chorale, organisée par André Reynaud. Cette opération a rencontré un énorme succès, bien que cela ait été mal récompensé le lendemain par un “non-match” contre la JA Vichy à la Halle des Sports.

Un grand coup de chapeau à Yves Le Gaillard et son équipe dévouée de dirigeants. Enfin, le 1er novembre 1997, André Reynaud, manager sponsoring, quitte définitivement le club pour des raisons professionnelles. Paul Rhodamel démissionne de la présidence de l’Association et est remplacé par le vice-président Henri Perey.

Saison 1998-99

Cette saison marque la décision de mettre enfin en place un véritable staff technique, avec la nomination de Pierre Vacher en tant que directeur sportif. Bien connu pour son parcours en tant que joueur, puis responsable technique, Vacher prend en charge cette nouvelle organisation. De plus, Mike Gonsalves fait son retour en tant qu'entraîneur.

Malheureusement, malgré cet effort de structuration sportive, la saison sera jugée moyenne et ne permettra pas d’obtenir tous les fruits espérés.

Saison 1999-2000

Elle sera tout aussi moyenne et condamnera les dirigeants vers d’autres solutions techniques et sportives en se séparant du duo VACHER / GONSALVES.

Saison 2000/2001

Yves LE GAILLARD et Henri PEREY arrêtent leur présidence. Ils sont remplacés à la tête du club par François le GAILLARD (fils de l'ex-Président) pour la SAOS et Daniel PEREZ, responsable financier, pour l'Association.

Cette saison marque un tournant avec de nouvelles et importantes décisions sportives. On revient à un entraîneur unique, Jean-Denys CHOULET, qui devient le dépositaire de la politique sportive, secondé par Raphaël GAUME, responsable du Centre de Formation.

L’équipe est entièrement reconstruite autour de Roberto ZAMEO, le seul survivant du groupe professionnel de la saison précédente.

L'ex-entraîneur de Gravelines part aux États-Unis pour "son marché" et revient avec les joueurs BALL, CAZALON, STAVROPOULOS, FORBES, complétés par les nouveaux espoirs BOIRE, MARY, DELZON.

Après un début de saison mitigé, où le groupe doit se fondre, de belles promesses se dessinent. Puis, une véritable explosion se produit, avec la Chorale qui écrase tout sur son passage.Seule petite ombre au tableau, l’élimination en Coupe de France à la Halle contre Limoges, le leader, et ce de peu, mais en l’absence de BALL blessé. Avec lui sur le parquet, nul doute que le cours des choses aurait évolué différemment.

À ce moment-là, une nouvelle et magnifique page semble s’écrire avec la très belle vitalité de CHORALE+ qui compte 120 adhérents, avec Michel DRU comme Président.

Cependant, cette saison est endeuillée par la disparition, sur ces deux dernières années, de trois grandes figures de la famille Choralienne : le Président fondateur Henri RHODAMEL, son capitaine-entraîneur André VACHERESSE et son valeureux second Maurice MARCELOT.

Ces trois figures mythiques, parmi les plus grandes de l'histoire du club, laisseront un souvenir impérissable. La mémoire collective conservera désormais le souvenir du Palais des Sports Henri RHODAMEL et de la Halle des Sports André VACHERESSE.

Il semble bien que ces dernières saisons, si difficiles, aient été les prémices d’un nouveau départ pour le club, dans ce nouveau 21e siècle où tout semble s'aligner pour de nouvelles étapes glorieuses.

2001 – 2002 : un triplé historique

Le 29 juin 2002, à 21h42, le chaudron de la Halle André Vacheresse explose et libère sa liesse.

Au terme d’une saison exemplaire, la Chorale Roanne Basket obtient, après neuf saisons de purgatoire en PRO B, le droit de retrouver enfin l’élite de la PRO A en battant sans discussion l’ESPE Châlons-en-Champagne 91-76 lors du match décisif.

Une juste récompense pour cette équipe emblématique d'une région entière, où joueurs, coachs, dirigeants, partenaires et supporters récoltent enfin le fruit de leur travail. Cette victoire vient clore de la plus merveilleuse manière une saison HISTORIQUE marquée par un triplé jamais vécu dans l’histoire du club. Ce triplé comprend :

- Le titre de champion de France MINIMES A
- Le titre de champion de France ESPOIRS PRO B
- Et ce précieux sésame, l’accès à l’élite professionnelle, tant attendu, qui restera gravé à jamais dans la mémoire du club.

Plus que jamais, la CHORALE ROANNE BASKET devient un élément majeur de promotion et d’animation, voire d’identification, pour toute la région économique du Roannais et ses zones limitrophes. Elle est désormais un acteur incontournable qui doit bénéficier de toutes les attentions pour pouvoir exprimer tout son potentiel et apporter à sa région.

Cet accompagnement, déjà soutenu par les forces vives politiques et économiques, avec en particulier l'exemple de « CHORALE PLUS » et ses 150 partenaires, devra impérativement s'amplifier pour prolonger et solidifier encore les bases d’un club exemplaire, tant par la rigueur de sa gestion que par la qualité de sa formation et de ses structures dirigeantes.

C’est bien le vœu le plus cher de toutes celles et ceux, qui, après des saisons parfois difficiles, ont su maintenir le cap et peuvent à juste titre aujourd’hui être fiers et heureux de cette inoubliable saison 2001-2002.

2002 – 2005 : les années… galères

Ces années se suivent et se ressemblent étrangement. Jean-Denys Choulet continue de dénicher ses meneurs de poche aux USA : Aubrey Reese, Marques Green, ou encore le retour de Jimmal Ball en 2003, accompagné de Makhtar N'Diaye. Chaque début de saison est prometteur, parfois même enchanteur, mais à chaque fois, la deuxième partie de saison devient plus difficile. Il faut attendre le dernier match, ou même les prolongations, comme en 2004 contre Vichy, pour assurer le maintien.

En 2005-2006, une équipe plus constante

Avec des résultats réguliers, Mike Bauer entouré de Harper et Spencer, enchante les supporters, et la Chorale décroche sa place pour les playoffs. L'objectif est atteint, même si la route s’arrête finalement à Cholet.

- 28-0 à Bourg le 3 octobre après 6 minutes de jeu, du jamais vu en championnat de France !
- 5 Roannais au All Stars Game à Bercy le 29 décembre : Spencer, Salyers, Harper, Pellin, Badiane.
- Vainqueur de la Semaine des AS à Nancy le 11 février.
- Seul premier à l’issue de la 23° journée.
- Deuxième de la phase régulière avec la meilleure attaque du championnat.
- 3 meilleurs marqueurs : SPENCER (moyenne 20,6 points), Salyers, Harper. Premier triplé jamais réalisé dans le basket français !
- Meilleure évaluation : Dee SPENCER (21,1).
- Meilleur défenseur : Marc-Antoine PELLIN.
- J.D. CHOULET élu « entraîneur de l’année ».
- Pape BADIANE sélectionné en équipe de France pour le Championnat d’Europe en septembre 2007.
- CHAMPION DE FRANCE.

https://www.chorale-roanne.com/revivez-la-finale-de-2007-en-integralite/

https://basket-retro.com/2025/02/11/semaine-des-as-2007-roanne-et-marc-salyers-empechent-le-mans-de-conserver-son-titre/

2007 : Vainqueur de la Semaine des As face au Mans (87-82) et  Champion de France Pro A face à Nancy (81-74)

https://www.youtube.com/watch?v=wGvr35bs9jg

https://fb.watch/ys2saJ7l6v/

2008 : AU « CHŒUR » DE L’EUROPE - FINALISTE DE FRANCE PRO A CONTRE NANCY (101-69)

Alors que les « spécialistes » du basket professionnel et de la presse nationale prédisaient une saison difficile pour la Chorale, qui devrait s’écrouler après la fatigue due à l’Euroligue, Jean-Denys Choulet a de nouveau déjoué ses détracteurs. Bien qu’ayant dû disputer ses matchs « à domicile » dans la Maison des Sports de Clermont-Ferrand, la Chorale a plutôt fait bonne figure dans la plus haute compétition européenne. Outre ses quatre victoires contre Bamberg et Rome, elle a sérieusement fait douter Partizan de Belgrade (81-82) et Barcelone. Après avoir été dominée seulement par Panathinaikos d’Athènes et le Real Madrid, l’équipe roannaise a le sentiment d’avoir laissé échapper de peu la qualification pour le « top 16 ». Ah ! Si la Halle André Vacheresse avait été aux normes européennes…

Mais une seconde finale consécutive du Championnat de France à Bercy doit être considérée comme une excellente performance, même si elle devait s’achever par la victoire de Nancy, qui obtenait ainsi son premier titre de Champion lors de sa quatrième finale consécutive !

Le maillot n° 15 de Marc Salyers, meilleur marqueur de l’Euroligue et meilleur joueur de Pro A, restera suspendu aux cintres de la Halle Vacheresse, aux côtés des bannières de Champions de France, 1959 et 2007.

https://www.youtube.com/watch?v=hQq9mmFSwbQ

2017 : VAINQUEUR DE LA LEADERS CUP PROB CONTRE BOULOGNE-SUR-MER (88-80)

2019 : Vainqueur de la Leaders Cup ProB contre Rouen (66-60) & Champion de France ProB

https://www.dailymotion.com/embed/video/x79q2na