Après une première journée dédiée aux tests médicaux et ponctuée d’un premier footing vendredi, les joueurs de la Chorale Roanne Basket ont participé à leur première séance collective samedi matin à la Halle André-Vacheresse. Les choses sérieuses en matière de préparation physique débuteront toutefois lundi sous les ordres de Jérémy Bruhier. En attendant, l’entraineur roannais Laurent Pluvy nous a livrés ses premières impressions.
Le début de préparation
«On conserve nos habitudes. Ça a bien fonctionné lors des années précédentes, alors il n’y a aucune raison de changer notre programme, notamment notre préparation physique. Pour ma part, la division n’est pas la même certes, la Jeep® ÉLITE est un championnat plus exposé, mais le métier reste le même. Il y a juste quelques situations de jeux différentes qu’il faut travailler.»
La construction de l’équipe
«Ça a été une intersaison particulièrement difficile, je n’avais jamais connu cela. Nous n’avons pas forcément eu les joueurs qui étaient nos priorités, non pas pour une question financière, mais parce qu’un promu et une équipe qui ne dispute pas la Coupe d’Europe, cela n’attire pas forcément. J’en ai discuté avec des confrères d’autres clubs et c’est pareil pour eux, c’est la première fois qu’ils voient ça. Malgré tout, je suis satisfait des joueurs que nous avons recruté, même s’il s’agit de rookies pour certains ils correspondent le plus possible à notre style de jeu. On a des joueurs capables de jouer sur plusieurs postes, mais ce n’est pas spécialement le but recherché. Dans le basket d’aujourd’hui il n’y a plus vraiment de meneurs uniquement meneurs, d’ailiers spécifiquement ailiers, etc. On a des arrières de grande taille ce qui me tient à cœur.»
L’intégration des recrues
«Je n’ai pas l’habitude de faire de stage de présaison, on a tout sur place à la Halle. Et puis je m’appuie beaucoup sur Clément pour ce aspect là. C’est un capitaine exceptionnel, il a cette capacité à fédérer, à se montrer disponible auprès des nouveaux venus pour créer un esprit de groupe. Après, l’intégration dépend aussi de la volonté de ces recrues de faire les efforts pour faire partie de ce groupe.»
L’indisponibilité de Ferdinand Prénom
«Je ne vais pas dire qu’on est pas surpris, mais on redoutait que cela se produise. On espérait toutefois pouvoir le tester en conditions réelles lors de la présaison, mais nous n’en avons pas eu la possibilité. C’est une perte non négligeable car il apportait un point de fixation difficile à défendre pour nos adversaires, et aussi on savait ce qu’il pouvait donner en Jeep® ÉLITE. Maintenant on va prendre notre temps, observer l’équipe afin de voir quel type de profil pourrait venir la renforcer.»